Fernand Rahier, avec Alain Carré - Genève et Anvers
Message d’une haute portée morale.
On ne sort pas indemme d’un spectacle comme „l’Adieu aux vivants“. Adapté sobrement à la scène par Pierre Massaux, cet „Adieu aux vivants“ est servi avec rigueur et pudeur par ce merveilleux passeur de mots qu’est Alain Carré. La démarche est respectueuse et concluante. Non, Fernand Rahier, pour les spectateurs qui ont entendu votre appel en cette fin de siècle, qui en sont ressortis plus riches et plus humains, ainsi que pour tous ceux auxquels ils comptent certainement en parler avec émotion, votre mort n’aura pas été inutile.
Michel N’Diay, La Semaine d’Anvers