Le Soleil de Vincent

Schauspiel: Gérard Rouzier und Olivier Roy
Paris: Théâtre du Lucernaire

Das Stück wurde 1999 in der Kirche von Auvers-sur-Oise gespielt, wo Vincent van Gogh gestorben und begraben ist.

 

La foi deux fois
Mettre les paroles de Van Gogh et l’enseignement de Rudolf Steiner en écho, pour affirmer qu’art et gnose sont affaire de foi.

Deux acteurs, inspirés par ces textes vibrants, se livrent à des monologues croisées dont le tissage compose la musique de la spiritualité. Belles trouvailles de mise en scène, comme cette première image où ne rougeoie dans l’obscurité que le fourneau d’une pipe, celle de Van Gogh, foyer incandescant qui annonce d’autres, ou comme cette cymbale, à la fois stridence, soleil de l’esprit et éclat chromatique du jaune.

N’est-il pas vrai qu’entendre parler de l’âme et de la foi au théâtre est devenu rarissime, et par là précieux? Belle leçon de ferveur et de gravité pour nos temps de frivole indifférence.

Réforme 17 juin 2000

 

On ne peut parler ici ni d’une rencontre, ni d’une discussion. Il s’agit plutôt de deux monologues dont les différents passages s’intercalent, le soleil devenant le point de fusion de ces réflexions.

Il émane de ce spectacle, pas toujours facile mais ô combien beau, une richesse de coeur et d’esprit particulièrement nourrissante. Le spectateur en ressort avec une impression d’intelligence et quantité de questions propres à alimenter son chemin personnel. Un très beau moment à programmer.

Caroline Fabre, Paris Boum Boum, 15.5.2000

Scan-SOLEIL-DE-VINCENT.jpg